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Photographe de presse en Formule 1

"L’ambiance autour du Grand Prix est en un mot: magique."

Vincent Huybrechts

Vincent est un photographe indépendant basé à Anvers, en Belgique. Très jeune, il assistait déjà aux courses automobiles avec son père. Depuis lors, Vincent est passé de la photo de petits rallyes locaux au podium du plus haut niveau du sport automobile : la Formule 1. Mais les 24 heures du Mans sont également l’une des apothéoses de sa carrière de photographe. Envie de découvrir plus de photos ? Jetez un coup d’œil sur vincenthuybrechts.be.

Souvenirs de jeunesse

Je me souviens bien de la première fois où j’ai accompagné mon père pour aller voir une course de Formule 1. Avec mon père et mon cousin, nous sommes allés au Grand Prix sur le circuit de Spa-Francorchamps. Nous étions là, transis de froid dans la boue. Mais malgré le froid, c’était très cool. En tant que Belge, c’est bien sûr la course de l’année. L’ambiance, les milliers de spectateurs, les pilotes célèbres et les équipes qui l’entourent ; tout était tellement grand. C’est devenu un événement que nous avons visité chaque année. Au fil des années, j’ai commencé à devenir secrètement jaloux des photographes de presse. Ils pouvaient vraiment s’approcher de l’asphalte et avaient la meilleure vue de la course.

"Pendant des années, je voulais visiter un Grand Prix en tant que photographe de presse."

Constituer un portfolio

Mon père étant photographe amateur et passionné de sport automobile, j’ai commencé à faire de la photographie de sport automobile dès mon adolescence. Au début, seulement sur les circuits, plus tard, j’ai également commencé à photographier les rallyes. Mon père et moi avions créé un site photo sur le sport automobile, où nous publiions nos photos des week-ends de course. Avec le site Web comme portfolio, nous avons eu de plus en plus accès à des emplacements de presse. Mais visiter la Formule 1 en tant que photographe de presse semblait irréalisable. La compétition était tout simplement trop grande.

À un moment donné, un site photo ne suffisait plus pour obtenir une accréditation presse et nous avons créé un site internet informatif sur le sport automobile. Nous publiions toujours nos photos, mais avec des messages d’actualité. Nous avons suivi les importantes classes de courses nationales et internationales. Dans la mesure du possible (c’est-à-dire, quand on y avait accès), nous avons essayé d’écrire des reportages sur place. Mais nous avons fait la plupart du travail chez nous. Nous avons suivi les courses à la télévision, via des streamings en direct et même des communiqués de presse, que nous avons ensuite traduits. Peu importe ce qui était disponible, cela prenait beaucoup de temps le week-end, mais heureusement, je pouvais le faire pendant mes études.

Notre site internet a reçu suffisamment de visiteurs pour pouvoir prétendre à une accréditation presse. À son apogée, startgrid.be était certainement l’un des sites d’information sur le sport automobile les plus visités en Belgique. Il nous a même valu une accréditation de presse pour les 24 heures du Mans. En faisant un reportage photo des 24 heures du Mans, mon père et moi avions réalisé tout ce que nous voulions atteindre.

Lorsque la maintenance du site Web prenait trop de temps en plus de mon travail de bureau, nous avons décidé de tout arrêter. Je n’ai pas fait de photo pendant six mois.

Après ne pas avoir photographié pendant six mois, je commençais à avoir très envie de reprendre la photographie. Peu de temps après, une vieille connaissance du monde de la photographie m’a approché. Cette personne m’a demandé si ça m’intéressait de faire quelques reportages photo. Cette question est venue au bon moment et j’ai décidé de travailler en tant que photographe indépendant. Maintenant, je vais faire des photos quand ils ont besoin de moi et que cela me convient. Cette situation me plaît assez bien. Mais j’avais toujours ce grand vœu à réaliser : assister à la course de Formule 1 en tant que photographe de presse.

Le tournant : le spectateur devenu photographe de presse

Cette année, j’y suis arrivé : ma première fois en tant que photographe de presse à une course de Formule 1. Je n’oublierai jamais ce week-end. Là où j’avais l’habitude de m’asseoir dans les gradins, j’étais maintenant autorisé à travailler lors du même événement en tant que photographe de presse. C’était le tournant dont je rêvais depuis si longtemps. C’était un week-end très spécial.

Astuce: faites beaucoup de photos

Ainsi, vous ne raterez jamais un moment. Par exemple, prenez des photos en mode rafale. C’est particulièrement utile pour la photographie d'action.

Du départ à l’arrivée

En tant que photographe, il y a certaines photos que vous voulez absolument faire. Cela inclut également certains moments importants, tels que le départ et l’arrivée du Grand Prix. Cela signifie que je dois parcourir la distance entre les deux, c’est-à-dire plusieurs kilomètres. Et puisque le circuit se situe dans les Ardennes, cela signifie qu’il faut grimper. Pas évident avec tout l’équipement photo qu’il faut trimballer. Pendant la course, je cours d’un endroit à l’autre. Après tout, vous n’avez qu’une heure et demie.

Même après la course, il y a des moments que vous voulez absolument capturer. On voit souvent des moments d’exaltation chez les pilotes. Lors du Grand Prix le dimanche, Charles Leclerc a été le premier à franchir la ligne d’arrivée. Pour lui, c’était un week-end inoubliable. C’était sa première victoire en Formule 1. Malheureusement, son ami Anthoine Hubert était décédé la veille. Anthoine était un pilote en Formule 2 et s’est écrasé plus tôt ce week-end sur le même circuit. Après la course, j’ai réussi à capturer ce moment. C’était la fin d’un week-end émotionnel.

Comme je voulais être devant le podium à temps, je me suis mis à courir. Normalement, il y a des navettes pour les photographes le long du circuit, où vous pouvez être pris en charge en tant que photographe accrédité. Idéalement, j’aurais pris une telle navette 30 minutes avant la fin de la course. Cette fois, cependant, aucune navette ne passait, probablement à cause de la foule dans le paddock. Donc, il ne me restait qu’une seule chose à faire ; courir. La course venait juste de se terminer et les 3 meilleures voitures roulaient vers le podium. Trempé de sueur, je suis arrivé dans la pitlane, où j’ai vu Charles Leclerc garer sa voiture et sortir de sa voiture. J’ai réussi à pousser mon objectif entre deux autres photographes juste à temps et j’ai pris ma photo du week-end. Je n’ai même pas eu le temps de vérifier mes réglages, mais heureusement, tout s’est bien passé.

"Quand je regarde la photo, j’ai la chair de poule sur les bras."

Se poster au bon endroit

Capturer un moment qui ne se produit qu’une seule fois. C’est le plus grand défi pour moi. Vous ne pouvez pas demander à un pilote s’il veut refaire la même chose. C’est pourquoi vous devez sentir où l’action va se dérouler. La préparation et l’expérience sont très importantes ici. Lors du repérage de nouveaux circuits, je regarde toujours les photos prises précédemment. De cette façon, vous pouvez souvent savoir où vous avez une bonne vue du circuit. C’est là que réside ma force en tant que photographe sportif : je sais où et quand je dois prendre une bonne photo pour ne rater aucun moment.

Résumé

Pendant de nombreuses années, Vincent n’avait qu’un seul désir : assister à une course de Formule 1 en tant que photographe de presse. Après des hauts et des bas, il y est parvenu cette année. Sa première expérience de photographe de presse dans un Grand Prix a été très spéciale. En plus de belles photos de course, il capture également un moment de grande émotion après la course du week-end. C’est aussi là que réside sa force : savoir quand il faut être à quel endroit pour prendre une bonne photo.